Ligue 1 : douché par Nice avant Arsenal, le PSG n’est plus invaincu

Les têtes parisiennes étaient-elles déjà à l’Emirates Stadium ? En tout cas, le PSG s’est incliné face à Nice (1-3) vendredi, au Parc des Princes, lors de la 31e journée de Ligue 1. Un événement, sachant que les joueurs de Luis Enrique rêvaient de devenir les premiers à terminer la saison invaincus en championnat de France. raté. Un événement aussi parce que ce revers intervient à une poignée de jours de la demi-finale aller de Ligue des champions sur le terrain d’Arsenal, mardi (21h). Pour le Gym, au moins provisoirement quatrième au classement à un point de l’OM (2e), le coup est parfait dans la course à l’Europe. Les joueurs de Franck Haise ont converti leurs trois tirs cadrés en but. Diabolique. Avec un doublé de Morgan Sanson. Et des parades en cascade de Marcin Bulka, homme du match.

Première info de la soirée, Luis Enrique a sorti l’artillerie lourde, alignant un 11 probablement très proche de celui qu’on verra en action à Londres. Le rythme plutôt que le repos. Haise, lui, laissait de nombreuses armes offensives sur le banc (Moffi, Guessand, Boga, Diop). Avec l’idée de résister jusqu’au turnover parisien attendu à partir de l’heure de jeu ? En tout cas, c’est un véritable attaque-défense auquel on assistait dans les 20 premières minutes. Paris patient, étouffant et même dangereux, avec Bulka pour s’interposer devant Dembélé (11e) ou Ruiz (20e). Nice n’avait rien offensivement, mais défendait bien.

Le danger se faisait néanmoins plus pressant. Ancien de la maison, Bulka sortait le grand jeu face à Dembélé (24e), Neves (25e) et «Kvara» (27e). Sur leur première offensive, les Aiglons étaient toutefois bien proches de marquer. Abdi en mettait un peu trop. Accalmie passagère. Les Niçois toujours plus acculés, et heureux de s’en sortir avec les ratés coup sur coup de Dembélé (31e) et Doué (31e). Pas de raté pour le revenant Sanson, parfaitement servi par Bouanani avant de tromper Donnarumma (0-1, 35e). Coup de froid. Puis coup de chaud. Le siège encore et toujours, avec Ruiz pour reprendre en première intention un ballon parfait de Dembélé au-dessus de la défense (1-1, 42e). Du grand art. Avant le grand choc, Marquinhos envoyant Donnarumma au casse-pipe (42e). Le portier italien se heurtait violemment à Abdi. Plus de peur que de mal. Lequel Donnarumma avait le temps de réaliser une interception bien sentie (1-1 MT).

Il ne pouvait en revanche rien sur cette sublime reprise de volée de Sanson, béni des dieux… et bien seul dans la zone de vérité (1-2, 46e). Clauss pour le centre. Deux frappes cadrées, deux buts. Efficacité maximale. Contrairement à «Dembouz», qui ne trouvait pas le cadre (48e). Hakimi contré, «Kvara» au-dessus (56e), Dembélé dans les bras de Bulka (66e). Les minutes filaient, Nice souffrait, pliait et finissait… par faire rompre le PSG. Coup franc aux allures de corner de Bouanani, tête de Ndayishimiye (1-3, 70e). Paris continuait de dominer, mais le cœur n’y était plus. Les occasions non plus. Du moins pas jusqu’au temps additionnel, avec encore deux parades exceptionnelles de la superstar Bulka face à Ramos de près et Vitinha, de loin (90+1), avant de s’interposer face à Barcola (90+4). Le match d’une vie (1-3 score final).

Et maintenant, cap sur la Ligue des champions, cap sur Londres, cap sur Arsenal pour les Parisiens. «Sortez l’Arsenal, emmenez-nous en finale», réclamaient les membres du Collectif Ultras Paris, avec cette banderole déployée dans les dernières minutes de la partie. Le record, ça aurait été bien. La finale de Ligue des champions, ce serait encore mieux. Les Niçois, eux, ont rendez-vous avec Reims dans une semaine.

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